mercredi 9 octobre 2013

Enchante - moi belles enluminures

Martine captive la classe
La fête de la science et son thème 2013 de "l'infiniment petit à l'infiniment grand" nous a permis de vous offrir les causeries passionnantes de Martine Verpiaux sur les manuscrits enluminés et leurs miniatures du moyen-âge.
Voir ici plus d'information
Vous découvrirez que miniature ne voulait pas dire petit en latin mais venez du minium rouge qui servait à enduire les titres ou rubriques et initiales du début de ligne pour attirer l'oeil.

Déjà merci d'être venue avec son amie Josy depuis PAU et surtout merci de nous avoir fait découvrir cet art. Elles font aussi toutes les deux partie de l'Association Le Tailloir qui lit des manuscrits de recettes et qui arrive à retrouver des secrets de fabrication succulents et incroyables, Tentez les. 
Les élèves de cinquième avec leurs professeurs se sont même exercés à calquer la lettrine zoomorphique de leur initiale.
Les élèves s'appliquent à la copie
Savez vous que la période du moyen-âge a duré 1000ans de l’an 500 environ au XVème avec des découvertes variées!!!! 
Une demande croissante de livre a encouragé ces créations artistiques qui serviront à évangéliser le peuple impressionné par la flamboyance des églises et de ces manuscrits ou incunables splendides que recopiaient à la main les moines dans leur scriptorium. Et ce travail est notre mémoire qui est resté puisqu’elle était écrite. 
Table d'enluminures
Il fallait beaucoup de patience, d’habileté pour écrire sur ces parchemins et préparer les pigments avec les éléments de la nature animale (cochenille femelle), végétale ( noix de galle, pastel, bois du Brésil pernambouc), minérale (lapis, or..) Il y avait plein de recettes pour fabriquer ces encres indélébiles et ces couleurs pures car l’on ne devait pas les mélanger !!! On utilisait du blanc d’œuf, de l’eau de miel, de la peau de lapin, de la gomme arabique… Pour oxyder certains métaux comme le plomb est avoir la couleur blanche très belle même si c’est un vrai poisson, on utilisait l’urine ou le vinaigre. La préparation de ces pigments demandait des heures, cueillir, faire sécher, ramasser, broyer, piler.. et la reproduction des centaines d’heures. Poser les couches de peintures ou les feuilles d’or demandent un doigté extraordinaire et ajouter les lignes blanches pour plus relief de savoir manier le pinceau. Pour la brillance savez vous qu’il écrasait de la prêle comme abrasif. Suivant les régions, les œuvres sont différentes de l’Irlande à l’Inde on comprend que chacun avait ses coutumes. Les enluminures figurant sur les livres d’heures princiers attestent de leur évolution qui précédera les premières peintures. Le parchemin était précieux, on devait remplir toute la page, par la suite on utilisera les marges et comme en informatique pour que le texte est une belle mise en page on justifie sa page avant de commencer. Des enluminures deviendront plus stéréotypées, on y verra de véritables saynètes (miniatures), et des personnages grotesques. 
J’ai essayé de vous faire un micro résumé, le mieux sera de venir emprunter les nombreux livres vous attendent si vous n’avez pas pu vous déplacer et si vous voulait en savoir plus sur ces enjolivures et entrelacs médiévaux.
Vous en profiterez pour admirer notre exposition et les 21 peintures de Suzanne Bourguignon, Pascal Furlan, Robert Jankovsky et Jean-Bernard Barbas. 
Châteaux forts de la bibliothèque de Penne et Ludothèque
Abécédaire médiéval et Tableaux de Pascal Furlan
Entrée de chaâteau avec la herse prête à tomber
Quelques aquarelles
Moulin des tours Héros de notre exposition

Aucun commentaire: